Quarante-et-unième jour – le boustrophédon de la générale

J'ai appris récemment grâce à un fidèle lecteur de ce journal (je l'en remercie) le sens d'un mot très important dans l'établissement de la Nosologie politique (pour faire court et aller au plus près de notre terrible réalité, on ne parle plus de « caractères psychologiques de l'homme de pouvoir », mais de Nosologie politique ; cf. cadre clinique des manifestations symptomatiques du dysfonctionnement psychique).

Cet admirable vocable, le Boustrophédon (n. m.) a pour définition :
Tracé d’un système d’écriture qui change alternativement de sens, ligne après ligne, de droite à gauche (lecture sinistroverse) puis de gauche à droite (lecture dextroverse).

On notera la remarque particulièrement à propos dans les temps actuels : sinistroverse.

Vous me demanderez : « Mais, non moins tant admirable Lulu, pourquoi donc parler de boustrophédon, ici et maintenant ? »

Mais parce que, pendant que le président casqué de l'ectoplasme mineur satellite faisait des trous dans la Lune à la recherche de gaz de schiste (voir ICI) dans une ambiance digne des pires garimpos d'Amazonie, il avait envoyé discrètement son ministre des Affaires très Étrangères aux Personnes Sensées sur la Petite île Formidable des Caraïbes (visite complètement occultée par la presse torchonaire dominante - Nouvel Hebdomadaire de Référence et son Edictatorialiste la limace, en tête) faire semblant (par derrière) de faire semblant (par devant) de ne plus agréer complètement (par derrière) la Grande Puissance Nortuaire mais un peu quand même (par devant) parce qu'on ne sait pas ce que l'avenir nous réserve (par derrière) et qu'il faut bien (par devant) une sortie quelque part pourquoi pas vers l'Amérique Latine et des Caraïbes (par derrière) et que le blocus (par devant) est inadmissible (par derrière) et que ce service à thé est joli (par devant) où je pourrais en trouver un semblable (par derrière) pour le rapporter à ma bonne (par devant) ah ah ah comme ce peuple est sympathique etc. etc. etc., d'où son surnom immédiat par celui-ci de « Boustrophédon de la Générale », terme qui démontre la richesse de vocabulaire de ce peuple formidable, à la hauteur de son niveau d'étude et de culture bien plus élevé que celui de son voisin du nord la Grande Puissance Nortuaire, comme son système de santé et sa société en général, bref...

...la Nosologie politique est une branche de la psychiatrie en pleine expansion.

Mais un article en parle beaucoup mieux que moi, c'est ICI.

Bon, la suite, à demain.

PS: certes, ce billet frise la vulgarité ; mais comment réagir autrement à tant d'obscénité ?

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